Papiers libres I

Bauduin, Etienne Béothy, Marcelle Cahn, Georges Folmer , Otto Freundlich, Auguste Herbin, Jean Leppien, et Antoine Perrot.

Exposition passéeDu 13 mai au 8 juillet 2023

Du dessin préparatoire à celui définitif, du collage à la gouache en passant par l’estampe et le livre d’artiste, venez découvrir la multitude d’applications qui couvre le champ de l’œuvre sur papier.
Cette exposition propose les œuvres de :

Bauduin, Etienne Béothy, Marcelle Cahn, Georges Folmer , Otto Freundlich, Auguste Herbin, Jean Leppien, et Antoine Perrot.

Bauduin a produit beaucoup de livres, c’était pour lui un élément incontournable de son travail. Le choix du papier, de la typographie, des photos et ou dessins, le choix de l’imprimeur et surtout celui de l’emboitage, font de ses livres de véritables objets d’art. La publication était très limitée, un grand nombre d’exemplaires sont venus rejoindre le Frac Bretagne avant son décès en 2022.

Le dessin préparatoire pour une sculpture, ici dans le cas de d’Etienne Béothy, ou celui d’un tableau comme le faisait Auguste Herbin, sont toujours très intéressant à observer. Ils sont les témoins d’un processus créatif en marche. Chez Béothy l’étude du volume et de la forme statuaire sont en recherche.

Chez Herbin le processus est particulièrement présent, car le commencement se fait dans un cahier d’écolier, puis sur une feuille annotée des couleurs. Ce dessin à la mine de plomb le plus souvent, parfois biface, aide l’artiste à situer la composition de l’œuvre. Vient ensuite la mise en couleur, le passage à la gouache ou à l’aquarelle permet d’évaluer les couleurs pour en phase finale réaliser le tableau. Le même procédé est visible dans le travail d’Otto Freundlich, ses compositions mises en place, avec des touches de couleurs il effectue l’état préparatoire de la gouache.

Jean Leppien, tout comme Antoine Perrot, proposent des œuvres autonomes, elles n’ont pas de vocation préparatoire. Dans les pastels de Leppien on retrouvera son attirance pour le sud, ils sont lumineux et leurs compositions rappellent ses peintures des années 50. Viennent aussi les monotypes qui sont un procédé d’impression unique, sur un support non poreux, qui ne sera pas gravé et réutilisé après nettoyage pour une nouvelle épreuve.

Antoine Perrot a cherché par tous les moyens de produire des œuvres autrement, cherchant la couleur dans différents médium industriels. Le dessin a une existence parallèle à son travail de plasticien, il sert d’exutoire de tensions, il est conçu dans l’intimité de son appartement, de façon plus solitaire et moins bavard. Les collages s’apparentent plus à son travail plastique, où l’on retrouve la recherche de la couleur dans différents matériaux qui ne sont initialement pas achetés dans les magasins d’articles pour peindre et sculpter.

La production d’œuvres sur papier rappelle l’intimité, le jet premier de l’œuvre et l’exploration du spectre créatif.

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Papiers libres I. Bauduin, Etienne Béothy, Marcelle Cahn, Georges Folmer , Otto Freundlich, Auguste Herbin, Jean Leppien, et Antoine Perrot.