Géométries croisées - Prolongation

Bauduin, Ode Bertrand, Jean-François Dubreuil, Renaud Jacquier Stajnowicz, Claude Pasquer, Denis Pondruel

Exposition passéeDu 15 octobre 2020 au 30 janvier 2021

Nous vous proposons à travers une série de 3 expositions de découvrir ou redécouvrir les artistes contemporains de la galerie. Ils sont 16 artistes que nous suivons, qui nous font l’honneur de leur amitié et de leur fidélité, depuis plus de 30 ans pour la plupart. Ils défendent avec conviction et talent une tendance qui a fait l’ADN de la galerie, « l’abstraction géométrique ». Ces expositions soulignent la richesse de l’abstraction géométrique, sa cohérence, sa diversité et son actualité. A travers ces 3 expositions collectives, il nous a semblé intéressant d’avoir un regard sur des créations réalisées à des moments différents et de voir comment les parcours personnels et les regards de chaque artiste se croisent avec ceux des autres et se répondent. Il y a des mystères et des alchimies heureuses dans l’abstraction, la géométrie et la couleur. Nos artistes nous en donnent quelques clés et nous ouvrent d’autres voies pour notre plus grand plaisir.

Ce premier volet réuni six artistes, Ode Bertrand, qui travaille surtout le noir, le blanc, elle dit ne pas aimer la couleur, et pourtant, lorsqu’elle l’aborde dans une lecture de ses grilles serrées, la couleur se met à vibrer à danser. Le trait, la ligne, le rythme sont les fils conducteurs de ses recherches.

Chez Jean-François Dubreuil, le journal impose sa construction. L’artiste tire au sort du chapeau des couleurs, couleurs choisies selon l’humeur du moment, ces dernières hormis quelques-unes affectées à des postes précis, sont le fruit d’une cuisine de plaisir.

Claude Pasquer aborde la couleur sous la couche uniforme d’un noir, d’un blanc ou d’une couleur. Il parle de partitions verticales, qui rythment l’espace de la toile par des séquences verticales ou horizontales colorées, de fait les couleurs ne se dévoilent que sur de fins bandeaux et donnent à l’unité monochrome couvrante d’autres tonalités.

Renaud Jacquier Stajnowicz, se projette dans l’espace, les formes de ses châssis sont comme des cris. Il répand ses pigments monochromes et colle de peau comme autant de signes de liberté, une forme qui explose une couleur qui la repose.

Denis Pondruel, nous parle de ses rêves, ses architectures de béton, sont autant de vanités qui distillent sa poésie cachée, entre-aperçue dans le noir de la chambre, ou au pied de l’escalier, quelques mots lumineux, viennent déclamer, un vers, une chanson, une danse.

Si Bauduin arpente le temps, les Demeures sont liées à un travail sur la mémoire, il cultive aussi le Wabi, en Japonais cela signifie une forme effacée du beau, une qualité de raffinement masqué de rusticité. Les Demeures en sont un exemple concret, l’objet est évoqué dans son expression la plus simple, voire archaïque, par un bloc de granit qui s’achève par un sommet à deux pentes, dialogue avec son tracé en relief de son plan au mur.

Une géométrie construite, souvent marquée de fortes couleurs à l’instar d’un Auguste Herbin. Nos expositions et nos stands sur les foires, étaient très tôt marqués et identifiables par ces ADN (Associations déterminantes de notoriété). Nos artistes contemporains, que nous remercions pour leur soutien indéfectible, en sont la preuve vivante.

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Géométries croisées - Prolongation. Bauduin, Ode Bertrand, Jean-François Dubreuil, Renaud Jacquier Stajnowicz, Claude Pasquer, Denis Pondruel