50 ANS
Prolongation jusqu’au 10 janvier sur rdv entre les fêtes
Ah oui , il était une fois une jeune et jolie allemande de Brême, qui venait en France pour apprendre le français et rencontra un beau grand jeune homme devant la sculpture du penseur de Rodin au musée éponyme.
C’est bien pour un début ? Cela vous plait ?
Alors qu’elle devait repartir dans son pays, le charmant barbu lui mit la bague au doigt…
De fil en aiguilles ils se découvrirent des affinités pour l’art et surtout une passion pour l’abstraction géométrique. Ils firent naître trois enfants :
Diane en 1961, la Galerie en 1963 et Frédéric en 1965.
Le premier enfant, c’est à dire moi qui vous écrit ces lignes, a mis du temps pour trouver sa place, car le deuxième enfant en prenait beaucoup. Le troisième, Frédéric, a finalement trouvé sa voie au bout de quarante ans, créative elle aussi, il s’est lancé à son compte dans la création de luminaires et mène sa petite entreprise tambour-battant, elle a tout d’une grande, car les lampes qu’il crée sous sa marque Lahumière Design ont beaucoup de succès.
Mais ce qui nous intéresse ici est la passion dévorante qu’Anne et Jean-Claude Lahumière ont pour leur métier. Epaulés de leur fidèle Patrice Blanc et soutenus par leurs artistes, ils parcourent le monde au travers des foires, ils organisent des expositions clés en mains, dans des musées français et internationaux bref, ils font en sorte de faire connaître cette tendance qui a encore de beaux jours devant elle.
Galeriste, quelle belle aventure, quel métier de fou, à risques, j’en passe et des meilleures. Il faut être pugnace, résister aux intempéries économiques, aux mouvements de mode, avoir l’œil et l’audace de l’œil, sans renier le passé, être un passeur de temps. Bien sûr se tromper, car l’on apprend aussi de ses erreurs, mais surtout être fidèle. Cette fidélité à ce mouvement abstrait géométrique a contribué à l’image de marque de la Galerie, et les choix sont parfois difficiles, ils peuvent se faire au détriment de toute logique économique. Dans la gestion d’Anne et Jean-Claude il y a toujours le facteur risque, le risque de ne rien vendre…. Pour la beauté du geste il y a eu des expositions qui n’ont eu aucun écho en France, mais qui correspondent à une politique de fidélité à la ligne que la Galerie représente. Les dix dernières années d’expositions en témoignent.
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Diane Lahumière
50 ANS . Prolongation jusqu’au 10 janvier sur rdv entre les fêtes