Gottfried Honegger

La réconciliation avec le mur

ActualitéDu 12 mai au 7 juillet 2012

Après son adieu au tableau, Gottfried Honegger entame sa réconciliation avec le mur. Entreprise moins aisée qu’elle n’en à l’air. La sculpture reste l’élément plastique avec lequel il se sent le plus en liberté, même si elle rencontre le mur. Ses silhouettes autonomes (ainsi les nomme-t-il), graciles en fer peint, empruntent l’ombre lorsqu’il signe le mur. On y retrouve les formes proches des lettres G ou O, comme dans son prénom qui signifie dieu de paix. Alors peut-être est-elle là, la réconciliation avec le mur ?

Etre en paix avec son environnement. Il dit d’ailleurs ceci : « J’essaye aujourd’hui d’intégrer l’art au mur et à l’architecture avec le relief ouvert et non encadré. Simplement pour que nous retrouvions l’œuvre d’art totale, comme pendant la période gothique. Une vue globale du monde. Pour moi, il s’agit de rendre visible l’environnement artificiel dans lequel nous vivons.
L’architecture, l’architecture intérieure, la mode, la nourriture etc., doivent être une entité. Pourtant il ne nous faut pas abandonner la diversité visuelle de nos mœurs et de nos habitudes. Je ne cherche pas un style, parce que ce dont nous avons besoin est une culture de la beauté, de la diversité, de la vérité et de l’holisme. »

Pour Gottfried, l’harmonie avec l’environnement est toujours d’actualité, car l’art qu’il défend (en ayant donné sa collection à la France) et celui qu’il crée est proche des hommes.
Il peut se traduire de façons multiples et différentes lors d’applications fonctionnelles urbaines ou esthétiques, comme le design. Son art est une source, une origine et son crédo.

Vue_expo_Honegger_1.jpg
Vue_expo_Honegger_2.jpg
Vue_expo_Honegger_3.jpg

Gottfried Honegger. La réconciliation avec le mur