
Jean-François Dubreuil
Leurres et bonheurs d’un artiste conceptuel
Les tableaux de Jean-François Dubreuil sautent aux yeux. Couleurs franches, rectangles juxtaposés, fonds saturés d’aplats ou bien dotés de blancs plus ou moins cassés de gris, de jaune, où les parallélépipèdes prennent place, cernés de ces mêmes couleurs qui, ailleurs, occupaient tout le fond, parfois croisés de diagonales. L’effet ainsi produit classe d’emblée cette peinture du côté d’une abstraction géométrique que l’on croyait révolue, n’étaient quelques résistants engagés dans l’au-delà, ou l’en-deçà, on ne sait, de l’histoire. Cependant, à y regarder de plus près, ou plus longtemps, quelque chose cloche dans cette évidence, mais quoi ?